Le Puits COURIOT

SAINT-ETIENNE (42-Loire)

 

Musée de la Mine de Saint-Etienne

 

 

La visite de la mine commence pas la salle des "Pendus".

Les mineurs attachaient au bout d'une chaîne leurs effets personnels, puis cadenassaient la chaîne à leur place.

 

 

 

 

 

 

 

 

Détail de la salle des pendus...

 

 

 

 

 

 

 

 

Les douches étaient indispensables après 8h de travail harassant.

 

 

 

  

 

 

 

 

 

Le décompte du temps de travail commençait à la prise en main de la lampe de mineur.

Huit heures de travail durant lesquelles il fallait remonter 15 tonnes de charbon, même si le chantier était à 7 km de distance dans les galeries.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le chevalet du puits Couriot permettait de remonter 3 000 tonnes de charbon par jour, la recette (carrefour entre le puits et les galeries) la plus profonde se trouvant à 695 mètres sous le sol.

 

Allons au charbon !

 

 

 

 

  

 

Le puits remontait 1300 bennes d'un m3 (comme celles-ci) chaque jour, à 25 mètres par seconde.

 

Nous descendrons par l'ascenseur, à gauche des bennes.

 

 

 

 

 


Nous prenons un petit train dans la "Galerie à travers bancs" qui permettait de relier les différents filons de charbon et transporter le charbon entre les "chantiers d'abattage" et la "recette".

Ce train permettait aussi de transporter les mineurs sur les chantiers distants de plusieurs kilomètres.

Les visiteurs sont transportés sur quelques hectomètres.

 

 

 

C'est sur le "Chantier au rocher" que s'effectuent les travaux de recherche des couches de charbon.
Une équipe de 4 mineurs avançait de 1,20 m par poste de 8 heures.

 

 

 

 

 

 

La "taille" est le lieu où le mineur "abat" le charbon. C'est le lieu essentiel de production.

Nous voyons ici la "taille à soutènement marchant" mis en place dans les années 1960 par les Houillères de la Loire, et qui permit de tripler la production des mineurs (de 1,2 T par jour à 3,5 T).

 

 

 

 

 

 

La "voie de base" est une galerie qui permet l'évacuation du charbon pour le transporter hors du chantier.

 

Les années 1950 voient l'apparition de soutènements métalliques.

 

 

  

 

 

 

Nous sommes ici dans la "taille" des années 1950. L'abattage se faisait au marteau piqueur et le charbon était évacué par de petits convoyeurs.

Les mineurs travaillaient en 3 x 8, dans une ambiance poussièreuse à 30°C.

  

 

 

 

 

 

 

Dans les années 1950 toujours, l'emploi des "cadres Cléments" inventés en 1916, régresse pour utiliser les cintres "Toussaint Heintzman".

 

 

 

 

 

 

 

 

Des mineurs de nationalités variées sont venus travailler à St-Etienne : Espagnols, Italiens, Polonais et Maghrébins.

 

 

Nous poursuivons la visite en remontant dans le temps. Nous arrivons dans la "taille" de 1930 qui connut la révolution de l'air comprimé, introduisant ainsi le marteau piqueur dans la mine.

 

 

  

 

 

 

Nous arrivons dans la mine de 1900.

Le soutènement est réalisé à base de poteau en bois (les "buttes"), de "consoles" (rondins de faible diamètre), et d'"écoins" (planches).

 

 

 

 

 

 

 

 

L'éclairage est assuré par des lampes de sûreté à huile.

Il n'y a pas d'électricité.

 

 

 

 

 

 

 

Il faut faire sauter le rocher à la poudre en faisant des trous ronds dans le rocher.

Un gamin tourne la manivelle du ventilateur à bras pour faire parvenir un peu d'air frais sur le chantier.

La durée d'un poste est d'une dizaine d'heures...

 

 

 

 

 

 

 

Dans cette galerie "à travers bancs" (dont la fonction est de permettre l'évacuation du charbon vers le puits d'extraction) circulent des trains de bennes tirés par des chevaux, conduits par des "toucheurs"

 

 

 

 

 

 

 

Les "boiseurs" sont des ouvriers qui entretiennent le soutènement de la mine.

Ils mesuraient traditionnellement le bois en pieds
(33 cm).

Les forêts du Pilat et de Haute-Loire alimentèrent les Houillères Stéphanoises.

 

 

 

  

 

 

 

Le géomètre mineur, comme l'officier de marine, emploie une boussole montée sur cadran pour s'orienter sous terre. Sa lampe est en cuivre pour ne pas fausser la boussole.

L'introduction de la géométrie souterraine est un grand acquis de la révolution industrielle.

 

 

 

 

 

 

Les bennes sont de petite taille : 300 litres pour le remblai, 600 litres pour le charbon.

 

Les rails sont de simples bandes de fer coincées dans des traverses.

 

 

  

 

 

 

 

 

En surface, dans la salle des machines, voici le mécanisme d'entrainement des câbles du puits.

 

 

 

  

 

 

 

 

Un énorme compresseur permettait de fournir l'air comprimé dans les galeries de la mine.

 

 

 

 

 

 

La visite de ce passionnant Musée de la Mine de Saint-Etienne se termine ici.

Ce sont les seuls vestiges du bassin houiller de St-Etienne, hormis quelques terrils (appelés "crassiers" ici), qui ont résisté au temps et à l'acharnement des politiciens à vouloir tout faire disparaître.

La dernière mine du bassin houiller stéphanois a été fermée en 1983, c'était le puits Pigeot.

Nb : J'ai oublié de vous préciser... la visite de la "mine" se fait à 10 mètres sous terre, et non tout au fond du puits !

 

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